Perdre un peu patience et essayer de se raisonner. Porter des chose trop lourdes et n'être plus un super-héro. Vouloir sortir, puis ne vouloir plus. Avoir l'impression d'être en vacances tout en travaillant avec acharnement. Se souvenir et puis oublier. En rêve, commettre un crime.
Danser. Danser dans le vide comme les adolescentes devant un miroir. Aimer tout sans discernement et n'aimer rien ni personne. Se calfeutrer à l'abri de la chaleur moite ou chercher au hasard des rues les gifles du vent. Ne manger que du fast-food et n'écouter qu'une seule chanson. Avoir envie d'un enfant.
Ne pas finir un livre et le faire tomber dans le bain. Laver des tasses à café mais jamais d'assiette. Se servir d'un grille-pain pour allumer des cigarettes. N'avoir peur de rien sauf des moustiques. Être Normand.
Se lever tard et se coucher tôt mais changer chaque jour. Combler les vides, mêmes ceux des mûrs. Rester ou partir. Revenir, peut-être. Faire l'amour à sa manière. Pleurer ou rire.
Recevoir un baiser sur le front. Imaginer des lacs et des forêts. Parler à un serpent, à des chiens et à des humains. Voyager au Cambodge et en Allemagne, mais juste au coin de la rue. Arracher des clous. Se moquer du sommeil.
Planter du chèvrefeuille, des gloires du matin et des fougères.
jeudi 30 juillet 2009
mardi 7 juillet 2009
Des portes-françaises
Une des voisines est au Mexique, l'autre parle fort et surveille la nuit Montréalaise.
Notre chien vide les poubelles partout dans la maison quand nous sortons.
Je bois dans la bouteille d'Heineken de Sarah.
Je mange la bolognaise de Melissah. Elle décore son nouvel appartement dans des tons chauds, bruns et pastel.
Mon mari et moi portons du matériel et nous disputons, mais tout cela ne dure jamais longtemps.
Au dépanneur du coin, ce sont des asiatiques, tout autour il y a des usines alimentaires et ça sent la pâte à pain industrielle. Lorsque je promène le chien dans les rues adjacentes, j’arrête de respirer.
Steph nous rejoint quelquefois au parc Lafontaine puis elle vient apprendre à jouer au poker.
Laurent Ruquier écoute « Cœur de pirate ». Nous, au parc Maisonneuve, pour la fête nationale, nous écoutons Carquois.
Un discours d’une chanteuse sur la préservation de la culture et de la langue québécoises fait vibrer la foule.
Chez moi, on peut tout juste passer.
Alasatair me manque et j'écoute le « Boulevard des Capucines » du dernier Daho.
La nuit je ne dors pas et pourtant je me lève tôt.
J'ai pu communiquer avec des personnes que j'aime toujours malgré le temps, la distance, et ma fâcheuse habitude de ne pas donner de nouvelles.
Au petit matin, le sex-club de la rue Frontenac ressemble à tous les autres commerces.
Du troisième étage on peut voir les feux d'artifice lancés depuis la Ronde, aux pieds du pont.
Je fais la chasse aux pigeons.
La maman de la voisine pensait que je m'appelais Karl.
Un avion s’est envolé vers la Chine.
J'ai parlé à une dame qui a inventé le cercueil double.
Mia vient me dire le score de la finale de Wimbledon.
Elle a un vélo.
Agnès arrivera dans un mois.
Je pense qu’au Mont Saint-Michel ma mère ira lancer quelque chose à la mer.
Notre chien vide les poubelles partout dans la maison quand nous sortons.
Je bois dans la bouteille d'Heineken de Sarah.
Je mange la bolognaise de Melissah. Elle décore son nouvel appartement dans des tons chauds, bruns et pastel.
Mon mari et moi portons du matériel et nous disputons, mais tout cela ne dure jamais longtemps.
Au dépanneur du coin, ce sont des asiatiques, tout autour il y a des usines alimentaires et ça sent la pâte à pain industrielle. Lorsque je promène le chien dans les rues adjacentes, j’arrête de respirer.
Steph nous rejoint quelquefois au parc Lafontaine puis elle vient apprendre à jouer au poker.
Laurent Ruquier écoute « Cœur de pirate ». Nous, au parc Maisonneuve, pour la fête nationale, nous écoutons Carquois.
Un discours d’une chanteuse sur la préservation de la culture et de la langue québécoises fait vibrer la foule.
Chez moi, on peut tout juste passer.
Alasatair me manque et j'écoute le « Boulevard des Capucines » du dernier Daho.
La nuit je ne dors pas et pourtant je me lève tôt.
J'ai pu communiquer avec des personnes que j'aime toujours malgré le temps, la distance, et ma fâcheuse habitude de ne pas donner de nouvelles.
Au petit matin, le sex-club de la rue Frontenac ressemble à tous les autres commerces.
Du troisième étage on peut voir les feux d'artifice lancés depuis la Ronde, aux pieds du pont.
Je fais la chasse aux pigeons.
La maman de la voisine pensait que je m'appelais Karl.
Un avion s’est envolé vers la Chine.
J'ai parlé à une dame qui a inventé le cercueil double.
Mia vient me dire le score de la finale de Wimbledon.
Elle a un vélo.
Agnès arrivera dans un mois.
Je pense qu’au Mont Saint-Michel ma mère ira lancer quelque chose à la mer.
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