vendredi 14 août 2009

Pas d'endroit

Aujourd'hui, je me suis jeté contre un mur.
J'ai essayé de me perdre dans l'ombre de la forêt et j'ai vu des chiens courir dans la boue.
Agnès, comme à son habitude a ri en silence.
Ma grand-mère m'a appelé par le surnom qu'on me donnait lorsque j'étais enfant.
Je n'avais pas entendu ce surnom depuis vingt-cinq ans.
Si les arbres de la forêt laurentienne pouvaient donner à nos corps la force qu'ils donnent à notre âme.
Si le vent, par dessus ces arbres, plus loin que la Gaspésie et par dessus l'Atlantique pouvait transporter l'amour.
Si le temps pouvait se figer, sur la suite pour violoncelle seul de Bach...

Mais déjà, il est six heures du matin et il fait jour.